CONTES NUS

Une polyclinique des sphères : On y parlera des étoiles, des orang-outans, des trous noirs et des vaches, de mon opticien, de Marguerite et de la boue, de l’illusion de la transparence et des autoroutes pour galaxies. Mais aussi des indiens, des cow-boys s’ils avaient été des babas au rhum, des pommes d’arrosoirs et des histoires qu’on se raconte, du riz, des contenants et des contenus, de la vitesse du monde et de nos cheveux qui ne bougent pas. On y sera aussi en musique, en chantant sous les étoiles avec le petit Poucet, Zatopek, Gisèle, et une ballerine, sous une ombrelle, plantée dans un citron.

Avec :
Catherine Delaunay : clarinettes, brols, papotes
Louis Evrard : guitare, brols percussifs et électroniques
Guillaume Roy : Violon Alto
Olivier Thomas : Chant, grelots, peut-être même trombone si je suis prêt.

Le nouveau projet tomassenko, troisième volet de son théâtre mis en sons, est en cours de réalisation ! Il verra le jour dans la saison 2022 – 2023


MOI, À PARTIR DE MAINTENANT, C’EST D’OBLIQUE, SANS DISCONTINUER !
JE NE VEUX PLUS ÊTRE UNE ARMOIRE, JE VEUX REDEVENIR TRONC.

L’énigme de l’infiniment grand, et du tout petit que nous sommes. Les indiens d’Amérique se racontaient des histoires pour expliquer les mystères du monde et de la création, plus poétiques les unes que les autres. Bon, pas plus facile à comprendre pour autant. Et nous, que nous reste-t-il à raconter. Quelles histoires, combien nous en faudra-t-il alors que la science, la physique et les télescopes s’enfoncent toujours plus loin vers le début des temps (pour autant qu’un début existe) ?

Le mystère s’épaissit. Et puis raconter des histoires, s’entendre raconter des histoires, un mal nécessaire pour se rassurer de l’infinitude ? Le réel peut-il se passer de la poésie ? Ou se raconter des histoires : des bobards pour se voiler la face ? Alors en musique, en poème, en mouvement, avec toujours ce je ne sais quoi de vivant, une fable, un conte sans fard, pour du beurre, contes nus entrecoupés de questions, de tentatives de réponses, de petits films qui témoignent du temps qui passe, du vent qui souffle, des vagues qui ne ralentissent pas. De petits films, de photos et de mots qui tentent chacun de donner l’ultime éclairage tout en se renvoyant la balle. Une histoire débridée peut-être, celle du monde où chacun nous barbotons, en chantant, en aimant, en créant des yeux de cyclones, fuyant les faux semblants ou s’en enveloppant mais tout le monde chacun le mieux qu’il peut, se tenir au chaud dans le carnaval des mots. La poésie, l’amour, la musique, la complicité entre les êtres, pour aider, habiller le monde et nous protéger de sa réalité.

Photos : Gaël Maleux